Numérique : inclusion ou exclusion ?

La journée a été officiellement ouverte par le discours introductif de Bertrand Viala,  Responsable développement et stratégie d’ANEOL, intitulé « Le caractère multidimensionnel de l’inclusion numérique ». Bertrand Viala qui a modéré les interventions et dirigé les débats en séance plénière, a ainsi précisé :  « L’inclusion numérique couvre une multiplicité de difficultés sociales rencontrées par de nombreuses personnes dans leur rapport au numérique et dans un contexte de dématérialisation croissant de nos espaces professionnels et personnels : fracture numérique, illectronisme, déconnexion sont autant d’appellations de réalités multiples sources de difficultés sociales, psychologiques et professionnelles. ».

Stéphane Taravant, directeur commercial et co-fondateur d’ANEOL, a rappelé, dans son intervention de bienvenue, la force des engagements d’ANEOL pour un numérique inclusif :  « Nous portons une conviction forte, celle d’accompagner les associations, les fondations, les fédérations, les collectivités territoriales, les entreprises de l’économie sociale et solidaire vers un numérique plus inclusif, plus efficace et capable d’augmenter l’impact de leurs projets et de leurs politiques publiques ».

Ces paroles ont permis d’introduire les discussions et les interventions de Madame Siham Labich, Adjointe au Maire et Vice-présidente de Saint-Etienne Métropole, Monsieur Marc Chassaubéné, Adjoint au Maire et Vice-président de Saint-Etienne Métropole et Monsieur Hugo Le Floc’h, sous-préfet et secrétaire général adjoint de la préfecture de la Loire qui ont mis en lumière l’importance de l’inclusion numérique pour réduire les inégalités.

Madame Siham Labich, Adjointe au Maire et Vice-présidente de Saint-Etienne Métropole, a souligné que l’inclusion numérique est un principe fondamental pour garantir la participation de tous à la révolution numérique en cours, en s’opposant à la fracture numérique qui renforce les barrières existantes. En effet, l’inclusion numérique « est une question de justice sociale et de respect des droits fondamentaux de chaque personne. Nous devons agir pour que la fracture numérique ne creuse davantage les inégalités existantes, souvent déterminées dès la naissance. » .

Monsieur Marc Chassaubéné, Adjoint au Maire et Vice-président de Saint-Etienne Métropole a rappelé que l’éducation au numérique à l’école était primordiale pour chaque stéphanois afin de lui « permettre de ne pas souffrir d’une quelconque forme d’inégalité, notamment quand il va choisir son avenir professionnel ». Il a également évoqué la nécessité d’encadrer les plateformes numériques pour contrer le phénomène de désinformation.

Enfin, Monsieur Hugo Lefloc’h, sous-préfet et secrétaire général adjoint de la préfecture de la Loire, a lui souligné comment la dématérialisation des services administratifs et de l’accès aux services publics était source créer de nouvelles barrières pour l’accès au droit des personnes en situation d’illectronisme : « […] sur cet enjeu citoyen, le rôle de l’État, ça va être de repenser également ses propres services, ses propres outils pour les rendre plus inclusifs. »

 Au cours de ces interventions, l‘engagement de Saint-Etienne Métropole et de la Préfecture de la Loire en faveur de l’accès aux outils numériques a été souligné avec force, avant d’encourager les participants à prendre part activement aux ateliers pour faire émerger des solutions concrètes.